Les pays n’ont qu’un temps restreint pour prendre des mesures si le monde veut conjurer les pires effets du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique qu’est ce que c’est?
Les terres et les océans sont plus chauds aujourd’hui qu’ils ne l’étaient à ses débuts, en 1880, et les températures continuent de grimper. Cette hausse de la chaleur est un réchauffement climatique, en un mot. Le globe se réchauffe. Cette hausse de la chaleur est due à des facteurs humains. La combustion des combustibles fossiles a libéré des gaz à effet de serre dans notre atmosphère, ce qui piège la chaleur du soleil et fait grimper les températures de surface et de l’air.
Le principal facteur du réchauffement actuel est la combustion des combustibles fossiles. Ces hydrocarbures chauffent la planète via l’effet de serre, qui est causé par une interaction entre l’atmosphère terrestre et le rayonnement solaire.
2021, où en sommes nous?
Le covid19
La pandémie de covid19 a secoué notre sentiment d’invulnérabilité et nous a rappelé qu’il est bien possible que notre monde soit chamboulé d’une manière que nous ne pouvons pas maîtriser. Elle a également engendré le choc économique le plus important depuis la Grande Dépression.
L’union Européenne et les Etats-Unis
En réponse à cette effondrement dût au covid19, l’Union européenne et la nouvelle administration de Joe Biden aux États-Unis ont promis des billions de dollars d’investissements verts pour relancer leurs économies et donner un coup de fouet au système de décarbonisation. Tous deux souhaitent que d’autres pays comme le Brésil, la Russie, l’Australie et l’Arabie saoudite qui sont à la traîne en matière de réduction des émissions de carbone se joignent à eux. Ce qui permettrait de faire baisser le coût des énergies renouvelables à l’échelle mondiale. Mais ils avertissent aussi que parallèlement à cette carotte, ils prévoient de brandir un bâton: une taxe sur les importations des pays qui émettent trop de carbone.
La conférence importante de 2021
En novembre 2021, les dirigeants du monde entier se réuniront pour la COP26 à Glasgow pour succéder à la réunion historique de Paris en 2015. Historique par le fait que pratiquement toutes les nations du monde se sont réunies pour convenir qu’elles devaient toutes contribuer à résoudre le problème du réchauffement climatique. Ils avaient décidé d’éviter les pires impacts du changement climatique en essayant de limiter l’augmentation de la température mondiale à 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels d’ici la fin du siècle. L’objectif était de limiter la hausse à 1,5°C si possible.
Malheureusement, nous sommes très loin du compte. Selon les plans actuels, le monde devrait franchir le plafond de 1,5°C d’ici 12 ans ou moins et atteindre 3°C de réchauffement d’ici la fin du siècle.
Les pays ont promis de revenir tous les cinq ans et de revoir à la hausse leurs ambitions en matière de réduction des émissions de CO². Pour cause de pandémie, la conférence de 2020 a été reportée à cette année. Ainsi, Glasgow 2021 nous offre un forum où ces réductions de carbone peuvent être accélérées.
La Chine, la décision
L’année dernière, lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, la Chine à fait une annonce des plus inattendue. Le président chinois, Xi Jinping, a annoncé que la Chine avait pour objectif de devenir neutre en carbone d’ici 2060. Le pays le plus polluant de la planète, responsable de quelque 28 % des émissions mondiales s’est engagé sans condition à le faire, que d’autres pays lui emboîtent le pas ou non. ( AMAZING ) C’était un revirement complet par rapport aux négociations passées, où chacun redoutait de devoir assumer le coût de la décarbonisation de sa propre économie, alors que d’autres ne faisaient rien mais continuaient à profiter des fruits de leur travail en matière de changement climatique.
Le mouvement
Le Royaume-Uni a été la première grande économie du globe à prendre un engagement juridiquement contraignant de niveau zéro en juin 2019. L’Union européenne a fait de même en mars 2020. Le Japon et la Corée du Sud ont rejoint ce que l’ONU estime être aujourd’hui un total de plus de 110 pays qui ont fixé un objectif de zéro net pour le milieu du siècle. Avec l’élection de Joe Biden aux États-Unis, la plus grande économie du monde s’est à nouveau jointe au chœur de la réduction des émissions de CO².
Ces pays doivent maintenant détailler comment ils comptent réaliser leurs nobles nouvelles aspirations, qui constitueront un élément clé du programme de Glasgow. Le fait qu’ils disent déjà vouloir y parvenir constitue un changement très important.
L’objectif
L’idéal serait d’atteindre l’objectif de 1,5 C, et réduire de moitié le total des émissions d’ici à la fin de 2030.
La réalité est que de nombreux pays ont exprimé de grandes ambitions pour pallier au réchauffement climatique, mais peu d’entre eux ont mis en place des stratégies pour atteindre ces objectifs. Le défi pour Glasgow sera de faire adhérer les nations du monde entier à des politiques qui commenceront à réduire les émissions dès maintenant. L’ONU affirme qu’elle souhaite la suppression totale du charbon, la fin de toutes les subventions aux combustibles fossiles et une coalition mondiale pour atteindre un niveau net zéro d’ici 2050.
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